Le changüí est né au début du XIXème siècle dans la province de Guantánamo située dans la partie orientale de Cuba, plus spécifiquement à Baracoa. Il est né dans les raffineries de canne à sucre et dans les communautés rurales peuplées d’esclaves.
Le changüí est considéré comme le prédécesseur du son qui a bénéficié d’une énorme popularité à Cuba durant le XXème siècle.
Il est lié à d’autres genres régionaux comme le nengón et le kiribá ; il est en fait un descendant du nengón.
L’ensemble de changüí se compose de:
- marímbula
- bongos
- très (guitare à 3 cordes doublées)
- güiro (ou guayo)
- un ou plusieurs chanteurs.
Le changüí n’utilise pas la clave cubaine comme patron rythmique mais la clave antillaise composée du seul tresillo.
Le güiro marque la pulsation alors que le très joue des guajeos syncopés. Les tumbaos de piano descendent directement des guajeos du tres, caractérisés par le mélange des arpèges et des octaves que permet l’instrument.
Librement traduit et adapté de https://en.wikipedia.org/wiki/Chang%C3%BC%C3%AD